Face aux incertitudes sur l’impact sanitaire dioxyde de titane (TiO2) sous forme nanoparticulaire, le gouvernement a demandé à l’Anses de finaliser à court terme les travaux qu’elle a engagé visant à rassembler l’ensemble des données disponibles sur le dioxyde de titane.
Ces travaux permettront en effet à la France de porter au niveau européen un dossier permettant d’enrichir par des données détaillées la réévaluation de cette substance par l’Efsa et par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).
Les ministres concernés ont par ailleurs rappelé aux industriels leurs obligations de transparence et d’étiquetage sur la présence de nanomatériaux manufacturés dans les produits de consommation. Les services de la DGCCRF viennent de mettre au point un ensemble de méthodes d’analyses fiables pour contrôler la présence de ces substances dans les denrées alimentaires et non-alimentaires. Des premiers contrôles ont ainsi déjà pu être menés et se poursuivront de manière intensive au second semestre. Ces contrôles étant novateurs en Europe, leurs résultats seront présentés au niveau communautaire pour permettre, le cas échéant, de préciser et clarifier la réglementation applicable.
Référence Vigial : A88435