Ce sont près de 6 kg de chocolat qui sont consommés par personne chaque année en France. Le chocolat se consomme toute l’année, et particulièrement le chocolat noir en tablette. Les pics de consommation sont relevés surtout pour Noel puis pour Pâques.
En France, « La dénomination chocolat est réservée au produit obtenu par le mélange de sucre et de pate de cacao (dégraissée partiellement ou non), additionnée ou non de beurre de cacao et en proportion telle que 100g de produit contiennent, sous réserve des dispositions particulières relatives au chocolat au lait et aux noisettes, au minimum 35g de pate de cacao, renfermant au moins 18g de beurre de cacao » (décret du 16 juillet 1976).
Pour une raison économique, depuis 2003, une loi européenne autorise que le chocolat puisse contenir 5% de matières grasses végétales d’ajout (MGV) permettant ainsi de réduire la quantité de beurre de cacao qui coute cher. De ce fait, la teneur minimale en cacao dans les produits de chocolat doit figurer obligatoirement sur les étiquettes des produits pour ne pas induire le consommateur en erreur. Une exception est faite sur les bonbons en chocolat.
Aussi seule six types de graisses végétales sont autorisées à entrer dans la composition du chocolat, seule ou en mélange, à hauteur de 5% : illipé, huile de palme, sal, karité, kokum gurgi et noyaux de mangue. La mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao » doit figurer en caractère gras de manière lisible et distincte de la liste des ingrédients.
Il est possible de distinguer le chocolat fabriqué qu’à partir du beurre de cacao par la mention « chocolat pur beurre de cacao » ou « chocolat traditionnel ». Toute mention « chocolat maison », « chocolat artisanal » et « fabrication artisanal » est interdite et conduit au procès-verbal.
Les contrôles sur la composition des produits chocolatés ainsi que leur étiquetage sont régulièrement menés par la DGGCCRF et attestent que les exploitants français du chocolat s’efforcent à produire du chocolat sans MGV ce qui permet au produit de conserver toute sa noblesse.