Selon une nouvelle étude menée chez la femme enceinte par l’Inrae, en collaboration avec le Laboratoire national de métrologie et d’essais, le Groupe de Physique des Matériaux (CNRS/INSA Rouen/Université de Rouen Normandie), le CHU de Toulouse, l’Université de Picardie Jules Verne et l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, les nanoparticules de dioxyde de titane présentes dans l’additif E171 peuvent bel et bien traverser le placenta et atteindre l’environnement fœtal. De précédents travaux menés chez le rat avaient déjà permis la suspension de l’utilisation de cet additif en France. Ces nouveaux résultats, publiés dans la revue Particle and Fibre Toxicology, alertent sur l’importance d’évaluer le risque quant à la présence de nanoparticules dans cet additif face à l’exposition avérée de la femme enceinte.
Référence Vigial : A110059