De premiers contrôles effectués sur un échantillon d’aliments ont montré la présence de nanoparticules sans que l’étiquetage en fasse mention, a indiqué ce mardi la DGCCRF, confirmant des informations dévoilées par une ONG.

L’ONG Agir pour l’Environnement a affirmé dans un communiqué que  la DGCCRF (services de répression des fraudes) avait présenté, lors des Etats généraux de l’alimentation le 10 novembre, les résultats d’analyses démontrant que sur 19 prélèvements effectués par ses soins, 17 produits contenaient des nanoparticules.

Un seul échantillon respectait le règlement européen
« Sur les 17 produits incriminés, un seul échantillon respectait le règlement européen sur l’information du consommateur, obligeant les industriels à apposer la mention « nano » sur l’étiquette », ajoute l’ONG.
« C’est la première fois que sont rendus publics des contrôles officiels sur la présence de nanoparticules dans l’alimentation. Ces analyses viennent confirmer celles menées en juin 2016 par Agir pour l’Environnement, et en septembre 2017 par le journal 60 Millions de Consommateurs », poursuit Agir pour l’Environnement.

Des résultats sur 114 prélèvements rendus publics d’ici la fin de l’année
Contactée par l’AFP, la DGCCRF a confirmé avoir présenté lors des Etats généraux de l’alimentation « un point d’avancement de ses contrôles concernant les nano-ingrédients ». « Ces résultats confirment la présence de structures nanoparticulaires dans les aliments ciblés, sans que l’étiquetage ne mentionne la présence de nanomatériaux », est-il indiqué. La DGCCRF a précisé que les produits en cause étaient notamment des confiseries, des sauces, des épices et des décorations pour pâtisserie.

La DGCCRF indique qu’elle publiera d’ici la fin de l’année les résultats d’analyse sur la fin de ses contrôles « soit un total de 114 prélèvements » et réunira les consommateurs et les professionnels pour leur présenter ses résultats et son plan d’action.

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