Ce fut un point de crispation fort à l’Assemblée Nationale, lors de l’examen ce week-end du projet de loi Alimentation, entre partisans de la transparence totale et ceux préférant la responsabilisation et craignant un dispositif déshumanisant pour les salariés.
Comme attendu, l’obligation d’installer la vidéosurveillance dans les abattoirs pour veiller au bien-être animal n’a pas été soutenue par le gouvernement. L’amendement déposé par le député Olivier Falorni, qui fut le président d’une commission d’enquête parlementaire provoquée par les vidéos chocs de L214, a été rejeté.
En revanche, un amendement déposé par le député LREM Loïc Dombreval a été adopté. Il autorise la mise en place d’une expérimentation dans des abattoirs volontaires. Une position de compromis, qualifiée de «régression et de reniement» par le député Olivier Falorni.