La meilleure connaissance du microbiote incite à approfondir les recherches sur les prébiotiques. Selon une étude française, certains extraits végétaux seraient plus efficaces que les fibres.
Dans le cadre d’une étude pour réduire la dysbiose intestinale, des chercheurs de l’Institut de recherche en santé digestive (Inserm/Inra/ENVT/UT3 Paul Sabatier) ont mis en évidence l’effet bénéfique de trois prébiotiques végétaux pour améliorer le microbiote. Généralement, les dysbioses sont traitées avec des fibres, pendant au moins quatre semaines. Cependant, à dosage élevé, elles provoquent ballonnements et flatulences. Les chercheurs ont découvert que des extraits de nori (algue Porphyra umbilicalis), de mélisse ou d’amla (plante indienne Emblica officinalis Gaertn.) possèdent des effets bénéfiques sur les souris obèses et diabétiques pour des dosages et des durées inférieures à celles des prébiotiques classiques.