Le 15 janvier dernier, les 650 députés britanniques ont rejeté le plan de sortie de l’Union européenne, tel que signé fin décembre et défendu par la première ministre britannique Theresa May. Un tel renoncement a de quoi inquiéter les entreprises alimentaires françaises qui exportent outre-Manche.
Il reste moins de dix semaines avant l’échéance. Ce qui rend de plus en plus probable la perspective d’une sortie sans accord, même si les députés de la Chambre des Communes s’y refusent majoritairement et qu’un nouveau vote est prévu à Westminster le 29 janvier. Theresa May, qui a sauvé son gouvernement de justesse mercredi dernier, apparaît résolue à mettre en œuvre le résultat du référendum du 23 juin 2016, avec le moins de compromis possible. Rappelons que le « leave » l’avait emporté avec près de 52 % des voix.
En cas de « no deal », le Royaume-Uni devient un pays tiers…