L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) vient d’attribuer à la France le statut de « pays à risque négligeable » vis-à-vis de l’Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB), la maladie de la vache folle. Il s’agit du meilleur statut sanitaire possible, réservé aux pays qui ont démontré une parfaite maîtrise et dont l’âge de naissance du dernier cas d’ESB connu remonte à plus de 10 ans.
L’Interprofession Bétail et Viande (Interbev) se félicite de cette décision « qui va tourner définitivement la page de l’ESB et qui prouve que la France a répondu à l’ensemble des réglementations et mesures mises en œuvre pour lutter contre l’ESB ».
Interbev et l’ensemble de ses organisations professionnelles y voient « le signe d’une reconnaissance mondiale de la qualité sanitaire des viandes bovines françaises et l’opportunité pour toute la filière élevage et viande de témoigner de son excellence à l’international et d’ouvrir encore plus largement son marché extérieur.» Une situation qui permet d’envisager un regain de compétitivité et la réouverture possible de nombreux marchés de viandes bovines françaises à l’export.
De son côté, le Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll s’est également réjoui de cette résolution. « Je me félicite de cette reconnaissance mondiale de la sécurité sanitaire des produits issus de la filière bovine française. Je demande aux pays qui maintiennent encore un embargo sur les exportations de cette filière d’y renoncer désormais très rapidement», a-t-il déclaré.
Le dernier cas d’ESB en France remonte à avril 2004. Depuis 2001, les tests ESB avaient été systématiquement mis en place dans les abattoirs. La France était précédemment classée « pays à risque maîtrisé », un niveau déjà très favorable.
A noter qu’au cours de cette session, l’OIE a également reconnu la France comme officiellement indemne de peste porcine classique dont le dernier cas français remonte à 2002.