Après avoir démontré, dans une étude publiée en 2011, qu’une faible consommation d’Oméga 3 chez les souris augmentait leur stress (probablement du fait de l’altération de la capacité du cerveau à produire des endocannabinoïdes), une équipe de chercheurs de l’Inra et de l’Inserm a testé différents modèles de stress comportementaux sur les rongeurs afin de mieux comprendre les liens entre anxiété et plasticité synaptique dépendante des endocannabinoïdes. Leurs travaux montrent que la plasticité dépendante des endocannabinoïdes dans le noyau accumbens est le substrat neurobiologique de l’anxiété. Ces résultats offrent de nouvelles pistes pour développer des stratégies pharmacologiques et nutritionnelles dans la gestion du stress et de l’anxiété.
Référence Vigial : A81712