Les contaminants chimiques (médicaments vétérinaires tels que les antibiotiques, substances interdites telles que le chloramphénicol, éléments traces métalliques tels que le plomb, polluants organiques tels que les dioxines et les pesticides).
-Les contaminants biologiques (bactéries telles que les Salmonelles, les virus tels que le virus de l’Hépatite, les toxines telles que les mycotoxines, les parasites tels que les échinocoques).
-Les contaminants physiques (radionucléides).
Ces contaminants ont un effet néfaste avéré ou suspecté, pour la santé des consommateurs, avec des conséquences à court terme (ex : toxiinfection alimentaire à Salmonella) ou à long terme (toxicité chronique pouvant entraîner des cancers ou des troubles endocriniens).
Les contaminants recherchés
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En 2015, la DGAL a augmenté le nombre de prélèvements pour la surveillance de l’antibiorésistance, qui représente une problématique majeure pour la santé publique (14,7 % des prélèvements).
En production végétale, la surveillance porte essentiellement sur la recherche de résidus de produits phytopharmaceutiques. Au total, ce sont 1430 prélèvements qui ont été réalisés en 2015 pour rechercher des substances actives non autorisées sur la récolte et vérifier la conformité des végétaux au regard des limites maximales de résidus autorisées par la réglementation.
L’objectif est triple : éviter la mise sur le marché de productions non conformes, qui pourraient présenter un danger pour la santé humaine, identifier des mauvaises pratiques d’utilisation des produits phytopharmaceutiques et améliorer la connaissance sur les niveaux de contamination dans les productions végétales à la récolte.
http://agriculture.gouv.fr/plans-de-surveillance-et-de-controle