La France compte deux fois plus de TPE-PME que l’Allemagne, mais deux fois moins d’ETI-grandes entreprises. Alors que ces dernières ne représentent que 1,3 % du total des entreprises agroalimentaires, elles génèrent 60 % des investissements, de la valeur ajoutée et de l’emploi. L’enjeu de la taille des entreprises agroalimentaires françaises est donc central. « Préparer l’avenir du secteur agroalimentaire passe par la croissance des entreprises, la modernisation des équipements, l’innovation et l’export. Dans tous ces axes, les outils de financement jouent un rôle clef », affirme Stéphane Dahmani, directeur économie de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires).

La prépondérance du modèle familial

A partir de ce constat, une question clef se pose : comment favoriser la croissance des entreprises agroalimentaires ? Pour tenter de répondre, l’Ania a mené, du 22 mai au 5 juin, un sondage qui a obtenu 150 réponses d’entreprises agroalimentaires, de toutes tailles et secteurs d’activité. « Ces données inédites montrent la diversité des entreprises, des besoins et des outils de financement utilisés. Pas une entreprise ne ressemble à une autre », souligne Stéphane Dahmani.

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