shutterstock_139801393Des chercheurs de l’université d’Uppsala, en Suède, ont mis en évidence dans une nouvelle étude un risque de mortalité et de fractures en lien avec la consommation de lait.

Ces résultats, qui ne concernent pas les produits laitiers fermentés, relancent les doutes sur les effets physiopahtologiques du D-galactose comme composant délétère du lait de vache.
L’analyse s’appuie sur les données de deux larges cohortes suédoises impliquant 106.772 sujets adultes suivis pendant 10 et 20 ans. Les résultats obtenus sont en totale contradiction avec les recommandations actuelles pour la prévention de l’ostéoporose.

L’étude montre en effet que la mortalité augmente avec la consommation de lait, dans les deux sexes, en particulier chez les femmes. La mortalité était presque doublée pour les femmes qui buvaient au moins 3 verres de lait par jour par rapport à celles qui en consommaient moins de 1 par jour. Pour chaque verre de lait supplémentaire, la mortalité était augmentée de 15% chez les femmes et de 3% chez les hommes. L’étude révèle également que chez les femmes, l’incidence des fractures est augmentée avec la consommation de lait.

Référence Vigial : A71280