L’équipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN), qui rassemble des chercheurs de l’Inserm, l’Inra, la Cnam et l’université Paris 13, a mis en évidence, dans une étude de cohorte, l’intérêt du score de qualité nutritionnelle à 5 couleurs (5-C) de l’Agence britannique de sécurité alimentaire (FSA) pour prédire, au niveau individuel le risque de prise de poids et d’apparition d’un surpoids et d’une obésité chez l’homme.
Le système d’information nutritionnelle de la FSA, basé sur une classification des aliments selon leur qualité nutritionnelle, repose sur le calcul d’un score qui prend en compte plusieurs éléments présents sur l’étiquetage nutritionnel (calories, sucres simples, acides gras saturés, sodium, fibres, protéines et pourcentage de fruits et légumes) pour aboutir à un indicateur unique de la qualité nutritionnelle de l’aliment. Les travaux de l’EREN montrent une association entre la qualité nutritionnelle des aliments consommés (évalué par le score de la FSA) et le risque de prise de poids à long terme chez les individus suivis dans le cadre d’une cohorte. La consommation d’aliments de moins bonne qualité nutritionnelle, c-à-d moins bien classés par le score de la FSA est associé à une prise de poids plus importante après 13 ans de suivi. Par ailleurs, chez les hommes, la consommation d’aliments de moins bonne qualité nutritionnelle était associée à un risque plus élevé de surpoids et d’obésité après 13 ans de suivi.
Référence Vigial : A76531