La production et la commercialisation des huiles vierges de noix ou de noisettes, moins importantes que les huiles végétales raffinées (colza ou tournesol), justifie souvent un coût plus élevé qui peut générer un risque de falsification par coupage avec d’autres huiles.
Dans la perspective des travaux du prochain comité du Codex Alimentarius, la DGCCRF a lancé une enquête sur la qualité des huiles de noix et de noisettes d’origine française, mais également sur les huiles exotiques (pistache, cameline, chanvre, etc.). L’enquête a été menée dans plusieurs types d’établissements : commerces de détail, grossistes, établissements d’import/export, lieux de production.
Les essais réalisés par le SCL de Marseille ont permis de vérifier la qualité de ces huiles mais aussi de détecter des traces de falsifications par mélange avec d’autres huiles ou encore de rechercher d’éventuels additifs et colorants non autorisés dans les huiles vierges. Les laboratoires de Strasbourg et de Montpellier ont effectué, de leur côté, d’autres compléments d’analyses sur les vitamines et les dosages de résidus de pesticides.
Sur 71 échantillons examinés, prélevés dans 98 établissements :
– 12 prélèvements sont déclarés « à surveiller »
– 7 non conformités ont été relevées pour valorisation abusive, ajout frauduleux d’huiles de moindre valeur (colza ou tournesol), addition de colorant autorisé non mentionné sur l’étiquetag
– et 3 non satisfaisants compte tenu de la présence d’indices de peroxyde ou d’acides élevés.
Référence Vigial : A69551