Une enquête menée par la DGCCRF au deuxième trimestre 2013 a montré que la proportion de miels premier prix non conformes à la réglementation restait élevée et en hausse.
Les anomalies constatées sont essentiellement relatives à la composition ou à l’étiquetage.
Au total, 138 prélèvements de miels, majoritairement premier prix, ont été effectués dans 186 établissements opérant aux stades de la première mise sur le marché et de la distribution : 24,0% de miels français, 21,3% venant d’autres pays de l’UE, 31,6% de miels mélangeant les origines intra- et extracommunautaires, 11,8% de miels extracommunautaires et 11,3% de produits dont l’origine n’était pas précisée.
Si la moitié des prélèvements (69 sur 138) s’est avérée conforme, 10 produits (7,2%) ont été jugés « à surveiller », et 59 produits (42,8%) ont été jugés « non conformes » ou « non satisfaisants » en raison de défauts de composition ou d’étiquetage :
– anomalies de composition, d’origine et/ou de qualité pour 1 miel sur 4 ;
– étiquetage non-conforme pour 1 miel sur 5 (indication de l’origine absente ou erronée, étiquette en langue étrangère, absence de DLUO, absence de mention du responsable de la mise sur le marché, mention valorisante abusive, utilisation du logotype IGP ou d’un label sans en respecter le cahier des charges, allégations nutritionnelles et sanitaires non autorisées).
– adultération de plus d’1 miel sur 10 (ajout d’eau ou de sucres exogènes issus de la canne ou du maïs).
Référence Vigial : A72922