shutterstock_263389829Une enquête de la DGCCRF touchant les opérateurs intermédiaires dans la filière viandes montre que, si la traçabilité est satisfaisante, les dénominations utilisées dans les documents commerciaux restent parfois imprécises, au regard de la réglementation en vigueur.
Les travaux menés par le Service national des enquêtes de la DGCCRF (SNE) ont permis d’identifier 118 intermédiaires du négoce des viandes, dont 90 entreprises situées dans l’ouest de la France et en région parisienne. Les contrôles ont ciblé 42 entreprises, avec des vérifications renforcées concernant la traçabilité, les cahiers des charges, les autocontrôles, la facturation ou les dénominations utilisées et les VSM (viandes séparées mécaniquement).
Sur les 29 contrôles de produits finis effectués par les intermédiaires négociants, aucun n’a porté sur la conformité des produits sur le plan de la loyauté des transactions, alors que les contrats commerciaux prévoient ces spécifications. Tous ont cependant porté sur des analyses bactériologiques.
Au sujet de la facturation, « dans 20 des 42 entreprises visitées, les dénominations n’étaient pas suffisamment précises et, parfois, les dénominations des denrées achetées étaient différentes de celles figurant sur les denrées revendues », indique la DGCCRF. Enfin, concernant les VSM, l’utilisation de termes différents pour désigner les mêmes produits a été constatée, notamment pour ceux obtenus avec des séparatrices à basse pression.
Référence Vigial : A76294