L’Anses a publié un nouvel avis sur l’intérêt nutritionnel des édulcorants intenses, comme l’aspartame, les extraits de stévia, le sucralose ou encore l’acésulfame K.

Ses conclusions indiquent qu’aucun bénéfice de la consommation d’édulcorants intenses sur le contrôle du poids, la glycémie chez les sujets diabétiques ou l’incidence du diabète de type 2 n’a pu être démontré.

Ces travaux n’ont pas non plus permis d’établir de lien entre la consommation des édulcorants et l’habituation au goût sucré, ni de lien avec des risques accrus de diabète ou de cancers. Sur cette base, l’Agence estime qu’il n’existe pas d’élément probant permettant d’encourager la substitution du sucre par des édulcorants intenses dans le cadre d’une politique de santé publique.

Référence Vigial : A72459