Le 12 mars 2023, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été informée que de nouvelles séquences du SARS-CoV-2 et de nouvelles données métagénomiques concernant des échantillons prélevés sur le marché aux poissons de Huanan, à Wuhan (Chine), à partir de janvier 2020 avaient été mises à disposition sur la plateforme d’échanges de données GISAID (Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data) pendant une courte période. Les données avaient alors été téléchargées par un certain nombre de chercheurs de plusieurs pays. L’accès à ces données a été restreint peu de temps après, apparemment pour permettre au centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de les mettre à jour.
Certains échantillons contenaient également de l’ADN humain ainsi que de l’ADN mitochondrial de plusieurs espèces animales, dont certaines sont connues pour être sensibles au SARS-CoV-2. Il s’agissait de l’ADN de chiens viverrins sauvages, de porcs-épics de Malaisie et de rats des bambous, entre autres, dans des échantillons environnementaux positifs pour le SARS-CoV-2.
Les résultats donnent à penser que des animaux étaient présents sur le marché peu de temps avant qu’il ne soit fermé le 1er janvier 2020 dans le cadre des mesures de santé publique prises par les autorités chinoises.
Source : OMS