shutterstock_305662796À l’occasion d’un colloque sur les perturbateurs endocriniens organisé la semaine dernière à Paris, plusieurs chercheurs ont appelé les autorités à interdire l’ensemble des bisphénols utilisés dans les contenants alimentaires, considérant que les substituts au BPA ont probablement des effets tout aussi nocifs sur la santé.
René Habert, professeur à l’université Paris Diderot et toxicologue de la reproduction, a notamment fait valoir que les bisphénols, qu’il s’agisse de BPA, BPS ou BPF, ont une structure moléculaire similaire et qu’il n’y a donc aucune raison d’en autoriser certains et pas d’autres. Par ailleurs, les premières études sur le BPS, utilisé comme substitut au BPA, démontrent que cette substance n’est pas sans risque pour la santé.
De son côté, Ludovic Le Corre, enseignant et chercheur en toxicologie alimentaire a présenté les résultats d’une étude démontrant un lien entre BPS et obésité chez les souris mâles.
Référence Vigial : A78837