Le groupe Cooperl Arc Atlantique publie un communiqué dans lequel il se défend d’avoir vendu des viandes sanitairement non conformes.

Il rappelle notamment que l’enquête judiciaire a porté sur les méthodes d’analyse de la présence de salmonelles dans certains produits élaborés avant novembre 2012. Le groupe rejette toute accusation de fraude et d’escroquerie et précise que la procédure judiciaire en cours « a pour l’instant été menée exclusivement à charge et sans égard pour les droits de la défense ». « Nous allons enfin avoir accès à l’intégralité des pièces du dossier et serons en mesure de préparer au mieux notre défense ».

Référence Vigial : A70927

 

Cooperl : devant le tribunal correctionnel en février 2015

Sept salariés de la Cooperl, soupçonnés d’avoir participé à une affaire de fraude et d’escroquerie portant sur 2.000 tonnes de viandes contaminées aux salmonelles (voir l’article La Cooperl soupçonnée de fraude), comparaîtront le 24 février 2015 devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Selon les résultats de l’enquête menée par la Section de recherches de Rennes et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique (Oclaesp), le n°1 français du porc aurait ainsi vendu à ses clients, entre 2010 et 2012, de la marchandise qu’elle savait contaminée aux salmonelles en maquillant les résultats de ses auto-contrôles. La viande contaminée (1.500 tonnes de VSM et 500 tonnes de préparation de viande pour barbecue) aurait été écoulée en France et dans une dizaine d’autres pays, dont la Russie.

Le président de la Cooperl Patrice Drillet, un autre dirigeant de la coopérative ainsi que cinq responsables qualité, de laboratoire et salariés comparaîtront devant le tribunal pour faux en écriture, escroquerie, mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée sur de la marchandise entraînant un danger pour la santé humaine, et faux et usage de faux afin d’obtenir un régime préférentiel à l’exportation. Ces délits sont passibles de sept ans d’emprisonnement et 3,75 M€ d’amende.

Référence Vigial : A70889