shutterstock_72680311Le gouvernement n’envisage pas l’interdiction des pesticides classés « cancérogènes » par l’OMS.

Selon la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le classement de cinq pesticides comme cancérogènes probables ou possibles par l’OMS est « un signal qui doit nous alerter ». Toutefois, le gouvernement n’envisage pas actuellement d’interdire les deux substances encore utilisées en France, à savoir le glyphosate et le malathion.

Concernant le glyphosate, présent en particulier dans le Roundup, « il y a en cours une évaluation européenne de la toxicité de ces produits, qui devra ensuite faire l’objet d’une analyse précise par les agences sanitaires ».

Quant au malathion, utilisé de manière dérogatoire, la ministre a évoqué la décision de la Guyane de suspendre son utilisation dans le cadre de la lutte contre le chikungunya.
Les trois autres substances classées cancérogènes probables ou possibles par l’OMS, les insecticides diazinon, tetrachlorvinphos et parathion, sont déjà interdites en France.

Référence Vigial : A73874

 

Cancer : Cinq pesticides épinglés par l’OMS

Cinq pesticides viennent d’être classés cancérogènes « probables » ou « possibles » pour l’homme par l’agence du cancer de l’Organisation mondiale de la santé (Iarc).

Il s’agit du glyphosate, l’herbicide du Roundup, mais aussi des insecticides malathion, diazinon, tetrachlorvinphos et parathion. À noter que le tetrachlorvinphos et le parathion font déjà l’objet d’interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays.

Selon l’Iarc, du glyphosate a été retrouvé dans l’air, l’eau et la nourriture, en particulier près des zones traitées. Pour ce qui est des risques cancérogènes du glyphosate, du malathion et du diazinon, l’Iarc note qu’il existe des « preuves limitées » chez l’homme en ce qui concerne les lymphones non hodgkiniens. Pour le malathion, l’Iarc cite également le cancer de la prostate et pour le diazinon, le cancer du poumon.

Référence Vigial : A73829