salades_372145798Depuis l’accident de Tchernobyl (1986), la DGCCRF met en œuvre un plan annuel de surveillance et de contrôle de la contamination radioactive des produits d’origine végétale mis sur le marché en France, qu’ils soient cultivés ou fabriqués sur le territoire national, ou encore importés. Les 210 analyses effectuées par les laboratoires de la DGCCRF  n’ont pas révélé de contamination radioactive supérieure à la limite indicative du Codex alimentarius, ni au niveau maximum admissible fixé par le règlement EURATOM.
Ce plan de surveillance et de contrôle de la DGCCRF contribue à l’action de veille des autorités françaises  dans le domaine de la contamination radioactive des denrées produites en France et répond à l’obligation communautaire de contrôle des produits importés des pays touchés par l’accident de Tchernobyl. Il s’agit plus d’une surveillance radiologique de l’environnement que d’une enquête relative à la sécurité sanitaire compte tenu des niveaux de radioactivité généralement détectés.
Le Codex alimentarius  fixe à 1 000 becquerels par kilogramme (Bq/kg) la limite indicative de la contamination radioactive en césium 134 et 137 pour la majorité des produits. C’est ce seuil qui est retenu pour la mise en œuvre de la surveillance des denrées produites en France. Pour les produits importés des pays touchés par l’accident de Tchernobyl, un niveau maximum admissible de 600 Bq/kg fixé par le règlement (EURATOM) n° 733/2008 du 15 juillet 2008 s’applique à la plupart des produits. Les laboratoires de la DGCCRF ont recherché les isotopes 134 et 137 du césium dans des produits très divers.
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