Selon les conclusions du projet Someat coordonné par l’Inra Clermont-Ferrand, les contaminants chimiques présents dans les viandes sont en deçà des valeurs réglementaires. Toutefois, il existe des différences significatives entre les filières bio et conventionnelle.
Le projet lancé en 2013 s’est concentré sur la présence de mycotoxines, éléments traces (plomb, cadmium, mercure, arsenic, cuivre et zinc), polluants organiques persistants (dioxines, PCB et retardateurs de flammes) ainsi que sur les résidus phytosanitaires. Leur présence a été analysée dans des échantillons représentatifs de la production française issus d’élevages bovin, porcin et du secteur des volailles (bio, conventionnels et label rouge).
Si tous les niveaux de contamination observés sont bien en deçà des limites réglementaires, certaines données obtenues mettent en lumière une teneur en contaminants chimiques issus de l’environnement plus élevée dans les viandes bio. C’est le cas notamment des contaminants de type dioxines, (PCB) ou retardateurs de flamme bromés (HBCD). Ce résultat peut s’expliquer par le fait que dans les élevages bio, les bêtes sont plus âgées, plus souvent dehors, et subissent dont davantage le poids des contaminations environnementales.
Référence Vigial : A86627